chroniques


la légion romaine  
Composition

Les 250 légions galactiques se composaient chacune de 60 000 légionnaires répartis en 60 cohortes de 1000 soldats.
Elles avaient à leur tête un préfet. Il n’avait de compte à rendre qu’à l’empereur, imperator et chef suprême de l’armée romaine galactique, ou à celui à qui il déléguait ses pouvoirs.
Officier général, le préfet se faisait assister d’un conseil composé de quelques-uns des 60 tribuns qui dirigeaient chacun une cohorte.
Sous leurs ordres, se trouvaient les centurions, des officiers subalternes à la tête d'une centurie de 100 hommes. Il y en avait 600 par légion.
Le premier centurion de la première cohorte, le primipile (“primus pilus”) était au-dessus des autres dans la hiérarchie militaire. Comme ni le préfet ni les tribuns n’intervenaient jamais sur le terrain, c’était à lui qu’obéissait directement la légion pendant les manoeuvres ou les batailles.
Pour cela, il s’appuyait sur les sous-officiers : les “principales”.
Chacun de ces types d'officier était clairement identifiable grâce à son armure et son casque particulier.

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Le poste de commandement d'un vaisseau de la légion.
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Le légionnaire Aurelius Gaius
Les légionnaires

Selon la loi de l'Orbis, tous les fils de soldats romains devaient entrer dans la légion au même grade que leur père. Ensuite, ils conservaient ce grade sans espoir de promotion ni crainte de déchéance toute leur vie. Seule une traîtrise caractérisée pouvait leur coûter leur poste.
Dans la pratique, la loi de "la succession obligatoire" n’était pas respectée. Si aucun enfant de civil ne pouvait espérer entrer dans la légion, en revanche, tous les fils de soldats ne devenaient pas automatiquement militaires. Ils étaient beaucoup trop nombreux !
Annuellement, seuls environ 1 000 000 de jeunes gens entre 18 et 21 ans étaient recrutés sur concours.
Ils s’engageaient pour 16 ans dans les rangs des prétoriens, 20 ans dans les autres corps de la légion, et 28 ans dans les équipages des vaisseaux spatiaux.

Les avantages

Être soldat de l’Orbis était peu risqué jusqu’à l’invasion hun. L’empire ignora la guerre pendant 1000 ans !
Bien sûr, quelques révoltes éclatèrent dans des provinces reculées. Mais elles furent toutes mâtées rapidement et sans dommage pour la troupe. Ainsi, la plupart du temps, les légionnaires se contentaient de défiler les jours de fêtes et parfois de seconder la police impériale.
En plus, leurs soldes étaient élevées: de 150 000 sesterces par an pour le simple légionnaire à une "somme astronomique" pour les préfets selon l’un d’entre eux. Il a été impossible d’en savoir plus. L’argent était un sujet tabou dans la légion.
Des “donativa” s’ajoutaient à ces revenus réguliers. C'était des dons faits par l’empereur à l'occasion des grandes fêtes : le jour de son avénement, de son mariage, de la naissance de l’héritier du trône impérial...
À son départ de la légion, le soldat devenait un vétéran. Il recevait une prime égale à 10 ans de solde ou des terres sur l’une planète peu peuplée de l’Orbis.

Extrait de La légion, un corps inutile?, par Rubricus Faber.Censuré par l'Index impérial.

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Le retour après la mission.
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le mardi 15 février 2005

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