Musicien et devin Apollon est un des jeunes dieux de l'Olympe. Fils de Jupiter (mais pas de Junon ), c'est le frère jumeau de Diane, la déesse chasseresse. Comme elle, il aime le tir à l'arc, mais c'est bien leur seul point commun.
Dieu de la musique et de la poésie, Apollon est le compagnon favori des Muses. Il préside aussi à la divination : les oracles qu’il rend à Delphes sont célèbres.
Mais on ne lui consacre pas un culte seulement en Grèce. Il est présent aussi en Italie où il porte le même nom.
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 Temple d'Apollon à Delphes. |
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 Apollon archer, cratère attique à figure rouges, vers 460 av. J.C., Musée du Louvre, Paris |
Allié des Troyens Pendant le siège de Troie, Apollon prend le parti de Priam et des siens, malgré le conflit qui l’a opposé au prédécesseur du vieux roi, Laomédon.
Ce souverain avait refusé de payer la reconstruction des remparts de sa cité par le dieu à la lyre et son oncle Neptune. À l’époque, Apollon, furieux, avait même envoyé une peste ravager le pays.
Plus tard, c’est encore une peste qu’il envoie aux Achéens pour les affaiblir.
Mais son intervention la plus décisive de la guerre est autre : c’est sa main qui guide la flèche de Pâris vers le talon d’Achille et cause la mort du héros grec. |
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Protecteur d'Auguste À Rome, Auguste adopte le dieu Apollon comme protecteur. Il lui attribue la victoire qu’il a remportée à Actium sur Marc-Antoine et Cléopâtre en 31 av J.C., cette victoire qui a fait de lui le maître de la Méditerrannée.
Plus tard, la rumeur veut même qu’Atia, la mère de l'empereur, l’ait conçu des œuvres de la divinité, une nuit qu’elle avait dormi dans son temple. |
 Apollon du Belvédère, réalisé vers 130-140 ap J.C., Musée du Vatican, Rome |
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