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Champs catalauniques  
La bataille du siècle

S’il faut en croire la légende, ce lieu-dit vit se dérouler, en juin ou juillet 451 après Jésus Christ, une des plus grandes et des plus sanglantes batailles de l’Antiquité. Elle avait tout pour devenir immortelle: un enjeu considérable (le sort de l’empire romain), des adversaires fascinants par leurs origines et les liens ambigüs qui les unissaient (le roi Attila contre le patrice Aetius), un nombre incroyable de participants (l’armée d’Attilla aurait compté à elle seule 500 000 hommes) !
Tout avait commencé par l'invasion de la Gaule par Attila au printemps 451. Aetius l'avait rattrapé alors qu'il était en train de piller Orléans avec ses hommes. Le roi hun avait alors fait une retraite rapide vers le nord-est de la province. Il ne s’était arrêté qu’arrivé dans la grande plaine champenoise. Là, il pouvait espérer livrer et gagner une bataille rangée décisive contre le patrice qui le poursuivait.
Pour protéger ses arrières, Attila posta son arrière-garde constituée d’alliés barbares, les Gépides, près de la Seine, à proximité d’une bourgade appelée Mauriacum (Méry-sur-Seine). 2 ou 3 nuits plus tard, l’avant-garde d’Aetius, des alliés barbares eux aussi, tombèrent sur les Gépides. Selon l’historien antique Jordanès, il y aurait eu 90 000 morts dans cette seule rencontre préliminaire !
Pendant ce temps, le roi hun, avait installé le reste de son armée dans la plaine de Châlons, les fameux “champs catalauniques”. Le lieu exact demeure inconnu encore aujourd’hui.

image 1
Épée longue, milieu du VIè siècle après Jésus-Christ, trouvée dans la Marne, Römisch-Germanisches Museum, Cologne.
© Trésors romains, trésors barbares, Crédit communal de Belgique, 1979.
Un combat atroce et monstrueux

La bataille eut lieu le lendemain après midi. Le combat fut selon Jordanès: "atrox, multiplex, immane, pertinax" c'est-à-dire atroce, multiple, monstrueux, acharné. Il ne cessa qu’avec la nuit et vit la défaite sanglante d’Attila. Quand le soleil se leva à nouveau, on compta selon les sources entre 160 000 et 300 000 cadavres !
Aetius voulut peut-être ensuite maintenir le blocus autour du camp, où Attila et ses derniers contingents s’étaient repliés. Il aurait pu ainsi faire céder le roi hun sans l’attaquer de nouveau. Mais le roi Théodoric, son allié wisigoth, était mort pendant la bataille. Son fils ainé devait retourner à Toulouse, sa capitale, pour faire valoir ses droits au trône. Il partit immédiatement avec ses hommes c'est-à-dire la plus grande partie de l'armée d'Aetius.Quand Attila se rendit compte du départ des Wisigoths, il repartit sans hésiter vers le Rhin. Le patrice le suivit à distance jusqu’au fleuve, avec les soldats qui lui restaient, pour éviter d’autres pillages.
Il n’essaya pas de l’achever. Son attitude provoqua la stupéfaction de la cour de Ravenne comme celle des historiens. Pourquoi donc n’avait-il pas éliminé le “ fléau de Dieu ” pendant qu’il le pouvait ?

d'après Roger Caratini,Attila, Hachette littérature, 2000.

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cette fiche a été modifiée
pour la dernière fois
le mardi 15 février 2005

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