Au sujet de : le Fléau des dieux - tome 6 article paru originellement en juin 2006 www.bdgest.com
Exit
La paix est revenue dans l'Orbis romain galactique. Les Huns et les Romains se sont réconciliés sur les cendres de la dynastie impériale. Mais déjà un nouveau péril menace la galaxie, un péril bien plus terrible que les féroces guerriers barbares. Les Olympiens, les tout-puissants savants fous à l'origine de la guerre d'Attila contre Rome, sont bien décidés à détruire l'empire galactique ! Seuls Attila et Flavia Aetia, après avoir découvert qu'ils sont eux aussi des dieux, peuvent résister aux autres divinités. Mais seront-ils assez forts pour arrêter le plus puissant d'entre eux, le grand Saturne ?
Il est toujours malaisé de commenter un album lorsque tout le monde s'accorde à dire que la série, dont il est issu, fait preuve d'une incroyable constance en termes de qualité. Dans de telles conditions, que dire de plus que ce qui n'a finalement été déjà été avancé sur maints forums et articles ? Si ce n’est peut-être que ce dernier tome contient tous les éléments qui ont fait la qualité de la série (genre tragique renouvelé, personnalités intéressantes, liens surprenants avec l’Histoire), et confirme ainsi la parfaite maîtrise qu’a Mangin de son histoire.
Exit ne présente toutefois qu'une intrigue de conclusion privilégiant l’action aux grandes révélations des albums précédents. Malgré cela, la scénariste est quand même arrivée à surprendre et ce, avec une conclusion inattendue, rapprochant sa série à celle de son mari, à savoir l'incontournable Universal War One. On appréciera également les huit pages de bonus, retraçant les différentes étapes de l’intrigue ainsi que l’Histoire de l’Orbis galactique.
Gajic, égal à lui-même, arrive toujours à servir habilement l’histoire de Mangin par un style légèrement ampoulé mais non statique. Il parvient, avec une subtile tablette graphique et une alternance surprenante entre un mélange de couleurs éclatantes et un contraste blanc/noir, à fournir une présentation époustouflante de ce chocs de Titans entre Saturne, Attila et Aetia.
Le Fléau des dieux se termine donc par un sans faute, se plaçant ainsi parmi les meilleures série SF du moment. Souhaitons donc que Mangin, talentueuse scénariste, parvienne dans le futur à produire des nouvelles histoires du même acabit. Lorsque l’on lit son nouveau né, KGB, cela semble plutôt bien parti.
A. Legrain
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