Au sujet de : le Fléau des dieux - tome 5 article paru originellement en janvier 2006 www.scifi-universe.com
Dei ex machina
Un Fléau peut-être, mais pas pour nous…
Cinquième aventure pour Valérie Mangin et Aleksa Gajic. Cinquième fois pour le lecteur que je suis ou je dois me relever … après être tomber à terre à baver devant chaque case de l’album. Mélange habile de science fiction avec jusqu’il faut de Space Opera et de Mythologie antique ; Fléau des Dieux à la superbe intelligence de reprendre le passé pour recréer le futur.
Flavia et Attila vont pouvoir dans ce nouvelle opus rencontrer enfin les dieux de l’Olympe. A travers cette rencontre beaucoup de ficelles vont enfin s’accorder et donner des réponses. Mais aussi derrière les dieux se cachent enfin de grands manipulateurs qui ont su jouer des mythes et de la technologie. Si la quatrième aventure avait diminué le rythme de la série et se révélait – toute relativité faite – la plus décevante du cycle ; ce cinquième tome frappe fort et arrive même à faire de cette aventure le pilier qui amène le lecteur à notre vision de lecture.Ce n’est, à ce niveau, plus de la lecture de bande dessinée que nous offre Valérie Mangin, mais une véritable immersion dans un complot digne des plus grands dieux de l’Olympe. La lecture est longue, minutieuse et on arrive ici à une véritable œuvre pleine de personnalité. Personnalité très vite accentuée par Aleksa Gajic.
Car dans une bande dessinée l’histoire et importante, mais le dessin l’est tout autant. Et comme depuis le départ de cette série le coup de masse vient d’Aleksa Gajic. Chaque planche se dégustent, chaque case s’étudient. Réaliste, tout en donnant un côté artistique, la virtuosité graphique du dessinateur/illustrateur surprend et j’aimerais bien connaître chaque étape par laquelle le monsieur passe. Emerveillé serait le mot qui qualifierait le plus ma vison de cette bande dessinée. Le pire c’est que le trait dégage de la personnalité, en plus d’être pointilleux dans les détails (visages ou décors), le découpage et la mise en page semblent penser toujours au mieux. Ici je parle donc de véritable coup de cœur.
Difficile de pas dire « parfait » sur une tel bande dessinée. Histoire et dessin se rencontrent pour former un ensemble qui me semble parfait. Dire que j’ai pris mon pied total à cette lecture ne serait pas mentir. Un coup de point, un mariage unique d’un scénariste et de son dessinateur et le meilleur album de ce cycle. Aller 98% pour dire que la perfection et pas de ce monde, mais dans le cas présent je cherche encore se qui peut me déplaire.
Han Maximus
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